Depuis une dizaine d’années la notion de « tendinite » (ite = inflammation) a laissé la place à la notion de « tendinopathie », depuis qu’il a été démontré, à de multiples reprises, qu’il n’existait pas de mécanisme inflammatoire présent dans ces tendons malades. Malheureusement la croyance en l’existence de la tendinite dans le milieu médical, a la dent dure, et la prescription ou l’auto-prescription d’anti-inflammatoires continue. Le Dr Cook (entre autres) a passé en revue l’ensemble des dernières données de la recherche, et est arrivé à la conclusion qu’on ne pouvait pas d’avantage parler de « tendinopathie », comme d’une seule et unique lésion , mais qu’il existait un réel continuum tendinopathique avec 3 phases distinctes. La reconnaissance de ces 3 phases, semble jouer un rôle majeur dans la compréhension de la souffrance du patient, mais aussi dans le choix du traitement le plus adapté. La pathologie tendineuse se développe du fait d’une surcharge tendineuse, par compression ou par tension. Cette surcharge est elle quantifiable ? Cela va dépendre de l’age, du sexe, de la masse graisseuse, des antécédents sportifs au cours de la croissance, des médicaments utilisés, de l’historique médical, etc … et est donc spécifique à chaque individu.